Ni réactionnaire, ni conservateur : futuriste
- hildegarde-france
- 31 janv. 2021
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Cet article est issu d’une conférence présentée au Cercle Richelieu.
Deux attitudes structurent intellectuellement et politiquement la droite française depuis deux cents ans : la réaction et le conservatisme. Il y a évidemment plusieurs courants au sein de ce « camp » politique, et certains militants dits « de droite » récusent ces deux qualificatifs — certains allant même jusqu’à se revendiquer libéraux (idéologie pourtant née à gauche). Il est néanmoins indéniable qu’en dehors des militants de l’aile gauche des Républicains et possédant le minimum de culture politique, ces deux façons de pensée ont aussi bien façonné la droite qu’expliqué ses échecs.
Contrairement à certains nationalistes, je ne considère pas le clivage droite-gauche dépassé et je n’ai aucun mal à me définir comme étant une femme de droite. Ce n’est pas parce qu’il existe actuellement un brouillage des pistes entre ces deux notions qu’il a perdu de sa pertinence, bien au contraire ! C’est en redéfinissant très clairement ce qu’est la gauche et ce qu’est la droite que nous pourrons recomposer un échiquier politique et idéologique bien arrêté. Marine Le Pen, qui est en fait une femme de gauche, en est l’exemple le plus abouti puisqu’elle tente de faire oublier cet état de fait en instaurant un faux clivage opposant « patriotes » et « mondialistes » qui ne sont, en réalité, pas des positionnements politiques clairs car pouvant recouvrer moult pratiques dans les faits. Ce sont, à la limite, deux visions du monde plus que deux idéologies. Car, en effet, de quel mondialisme et de quel patriotisme parlons-nous ? Du globalisme néo-libéral de George Soros ou de l’altermondialisme des punks à chien ? Du patriotisme civique de François Asselineau ou nationalisme intégral de l’Action française ? Le « ni gauche ni droite » est devenu un gimmick politique, un tour de passe-passe mobilisé par des personnalités aussi éclectiques qu’Emmanuel Macron et Marine Le Pen — prouvant bien que ce positionnement du « ni-ni » ne veut strictement rien dire et qu’il apparaît même comme étant parfois une façon bien couarde d’esquiver le débat intellectuel.
La mise au point du clivage droite-gauche étant posée, les écueils que je peux relever dans les attitudes de certains militants de droite et que je m’apprête à énumérer ne se retrouvent pas de manière absolue chez toutes les personnes engagées ou sympathisantes de la droite. En revanche, certaines tendances que j’ai pu observer dans ce milieu peut expliquer la plupart de nos traits de caractère et in fine, la plupart de nos défaites.
Je suis très critique envers le camp national parce que je veux que nous gagnons. Et je sais que nous allons gagner. Nous avons même déjà gagné parce que le projet de société de la gauche est voué à l’échec. Nous avons raison, ils ont tort : il faut vous en persuader.
Les écueils de la réaction : stérilité et inaction

Le premier écueil de la réaction est le plus évident en même temps qu’il est le plus handicapant : la stérilité. Le positionnement réactionnaire mène inévitablement à adopter une posture « anti » et « contre », attitude la plus inféconde qui soit. Ainsi, la droite n’est plus une force motrice en politique, elle se contente, au contraire, de réagir aux avancées de la gauche. Mais c’est bien cette dernière qui donne le tempo et qui domine la vie politique et intellectuelle. Adopter la posture réactionnaire revient à acter la domination morale de la gauche. Morale, parce que, de fait, la gauche nous domine depuis deux cents ans. Historiquement, la réaction est d’ailleurs née en opposition à l’événement fondateur de l’hégémonie de la gauche : la Révolution française. Depuis, il n’existe pas une seule proposition venant à proprement parler de la droite (du moins en France). Toutes les soi-disant propositions de la droite ne sont que des réactions à des propositions de gauche. Aujourd’hui, la droite se fait entendre sur le sociétal (par exemple : la Manif Pour Tous ou la Marche Pour La Vie), parce que la gauche ne fait que du sociétal. La Manif Pour Tous a échoué précisément parce que ce mouvement était essentiellement réactionnaire : la plupart de ses militants n’avaient aucun mal à se présenter d’abord et avant tout comme étant contre le mariage pour tous, voire même contre Mai-68. La gauche déroule son agenda politique et la droite réagit (traduction : se laisse faire). Le même phénomène se vérifie au XIXe siècle quand la gauche se souciait encore du sort des miséreux et militait contre l’immigration, et ce, précisément pour cette raison. Les mesures sociales votées par la droite royaliste en France à cette époque (comme l’interdiction du travail des enfants) l’ont été pour contrer l’influence de la gauche socialiste naissante parmi les ouvriers. Tout comme en Allemagne, dans les années 1880, la droite bismarckienne fit voter des lois interventionnistes instaurant un quasi État-Providence avant l’heure pour rester dans les bonnes grâces des classes populaires tentées par le marxisme. Cela n’a pas empêché, dans les deux cas, l’impuissance de la droite catholique face à la gauche « bouffeuse de curés » en France et l’effondrement de l’Empire allemand dans le désastre des tranchées. Pour prendre en étau la gauche — qui est de toute façon beaucoup trop forte pour que nous puissions la contrer de manière frontale puisqu’elle détient les médias, la justice et le pouvoir politique exécutif et législatif depuis bien trop longtemps —, il faut préférer le combat asymétrique en allant sur les terrains que la gauche a déserté — comme le terrain socio-économique — voire où elle n’est jamais allée — et dans ce cas, c’est à nous de les découvrir. Pour infléchir le réflexe cognitif réactionnaire, somme toute assez légitime de prime abord, et demeurer dans la proposition, il est impératif de bannir de son vocabulaire les « je suis contre » ou « je suis anti ». Vous n’êtes pas anti-immigration, vous êtes pour la continuité ethno-culturelle de ce qu’a toujours été la France. Vous n’êtes pas anti-avortement, vous êtes pour la défense de la vie humaine de sa conception jusqu’à sa mort naturelle. Vous n’êtes pas anti-libéral, vous êtes corporatiste. Vous n'êtes pas contre-révolutionnaire, vous êtes traditionaliste. Car même si la réaction peut avoir du bon — c’est même sain, lorsque par exemple on réagit à une agression — elle n’est finalement qu’un réflexe, et l’on ne construit pas un programme politique viable avec des réflexes.
Le deuxième piège de la réaction est l’idéalisation d’un passé fantasmé qui se transforme rapidement en mythe incapacitant. À force de dire que « c’était mieux avant » ou de conditionner de manière absolue la réussite de la France au retour à tel ou tel régime politique ou à la suppression rétroactive de lois (mariage pour tous, avortement), on en vient ipso facto à attendre le « grand soir » en oubliant les petits matins. Cette attitude déterministe entrave la capacité d’action. Elle interdit également l’adoption d’une posture novatrice, puisque le réactionnaire croit que la France ne pourra relever ses défis actuels qu’en plaquant des modèles ou des solutions qui avaient peut-être toute leur pertinence il y a cinq cents ans mais qui seraient totalement dénués de sens au XXIe siècle. Vouloir renouer avec une certaine forme de féodalité dans un État aussi centraliste qu’est la France d’aujourd’hui — proposition qu’on entend très sérieusement dans certains milieux — relève de cette attitude. De même, vouloir supprimer la Sécurité Sociale pour réinstaurer les solidarités locales et familiales, très bien, mais que faites-vous des millions de personnes isolées et qui ont été rendues dépendantes de l’État ? Il faut accepter l’état de notre pays tel qu’il est. Tout vrai nationaliste a conscience que la France est un tout et qu’elle hérite autant de la République que de la Royauté ou de l’Empire. On ne choisit pas son héritage, pas plus que l’on choisit la famille dans laquelle on naît, et à ce sujet, les gauchistes et les réacs ont tendance à se rejoindre : ils rejettent une partie de ce qu’est la France, voire s’en désolidarise. Attitude qui ne peut que nous mener à la division face à l’ennemi — c’est d’ailleurs ce qui a toujours perdu la France face aux invasions étrangères (cf. l’ignominieuse traîtrise des Bourguignons pendant la Guerre de Cent Ans).
Enfin, et cela rejoint ce qui précède, le réactionnaire croit souvent — et de manière obsessionnelle — que les problèmes de la France découlent d’un problème historique bien identifié (souvent la Révolution, quelquefois Mai-68). Non seulement ce paradigme simplifie à l’extrême des situations pourtant très complexes (non, « l’aristocratie » française décadente de la fin du XVIIIe siècle n’est pas totalement étrangère aux origines de la Révolution) mais cela nous mène aussi à croire que rien ne peut être résolu sans renverser ce qui a été instauré. Mais ce qui est fait est fait. La Révolution, qu’on le veuille ou non, s’est déroulée et il est impossible de revenir sur un événement passé. Pour la position réactionnaire, il faudrait donc une machine à remonter dans le temps pour résoudre les problèmes de la France — position tout bonnement intenable car politiquement et matériellement irréalisable.
Les écueils du conservatisme : immobilisme et statu quo

Le conservatisme est revenu en force ces dernières années en France, surtout depuis l’apparition de mouvements tels que Les Veilleurs ou Sens Commun, nés dans le sillage de la Manif Pour Tous, mais aussi par l’émergence de personnalités telles qu’Eugénie Bastié ou Marion Maréchal. Historiquement, le conservatisme est un courant d’idées qui a été moins influent que la réaction dans la droite française, car plutôt d’origine anglo-américaine (comme tout ce qui est tiède et manque de radicalité de manière générale). Néanmoins, le conservatisme n’a jamais été absent d’une certaine « droite » et a même fait son retour en grâce dans les sphères intellectuelles françaises au cours des années 2010… et pas seulement pour le meilleur.
L’un des premiers pièges du conservatisme est la tendance au statu quo. Par définition, le conservatisme veut conserver. Mais qu’y a-t-il à conserver quand nous cheminons au milieu des ruines ? C’est d’ailleurs l’attitude conservatrice de la droite depuis la fin du XIXe siècle (au moment du tournant qu’a été l’affaire Dreyfus) qui explique le fameux mouvement sinistrogyre : la droite d’aujourd’hui est la gauche d’hier. Mais c’est toujours la gauche qui mène la danse. Nous pouvons d’ailleurs faire le constat que la réaction et le conservatisme que l’on peut opposer marchent en réalité main dans la main dans la destruction politique de la droite. La réaction réagit face aux avancées de la gauche, tandis qu’une fois que les nouvelles moeurs ou lois imposées par la gauche et que la réaction n’a su contenir sont bien enracinées, les conservateurs tentent de « sauver les meubles » en s’appropriant ce qui a été mis en place, jusqu’à ce que la gauche pousse de nouveau le curseur un peu plus loin, et ainsi de suite. Le libéral-conservatisme n’est donc pas une imbécilité comme on peut le lire souvent — puisqu’il s’agirait d’une combinaison bâtarde du libéralisme originaire de la gauche, et du conservatisme dit « de droite », mais qui est en fait plus une attitude qu’un véritable positionnement politique —, mais au contraire, le résultat cohérent d’un certain penchant « naturel », voire structurel pour le statu quo et donc pour l’appropriation progressive des mesures de gauche que la droite ne sait comment repousser. Le conservatisme est une attitude, et non un courant de droite. Pour s’en convaincre, il suffit d’analyser la pensée des conservateurs de gauche, tels que Jean-Pierre Chevènement, Jean-Claude Michéa, Natacha Polony ou même, jusqu’à un certain point, Georges Marchais.
L’ultime écueil du conservatisme est l’attitude réticente face au changement même lorsqu’il s’avère nécessaire. Le conservatisme est un immobilisme, il refuse la dynamique. Il critique (à raison !) le changement pour le changement des progressistes, mais ne voit pas qu’il est quelquefois légitime. Il se méfie des grands mouvements de foule, surtout lorsqu’il se réclame de la droite. Il peut être très critique envers la notion de révolution et préfère les réformes à l’emploi de la force même lorsqu’elle est justifiée.
Dans les deux cas, les conservateurs comme les réacs admettent d’ailleurs une conception linéaire du temps : il y a un sens de l’Histoire qui irait toujours vers le meilleur pour les gauchistes et vers le pire pour eux. Pour les réactionnaires, il s’agit de détourner cette marche forcée et pour le conservateur de la ralentir. Mais à aucun moment, ils n’envisagent une conception plus cyclique ou circulaire du temps, ni un avenir plus positif que le présent ou même le passé. L’espoir d’un lendemain meilleur ne fait pas de vous quelqu’un de gauche. Pour caricaturer, une personne de gauche y croit : c’est presque un dogme. Inévitablement, le futur sera mieux que le présent. Dans une perspective de droite, nous pouvons oeuvrer pour un avenir meilleur, mais cela ne dépend que de nous et de la grâce de Dieu.
Enfin, en reprenant à leur compte les adjectifs « réactionnaire » et « conservateur » et en s’en targuant, ces personnes prennent acte de la conception de gauche de l’Histoire selon laquelle toute critique de ses propositions est « rétrograde » ou — accusation ultime — « moyenâgeuse ».
Pour une droite futuriste

Futurisme. Pourquoi ce terme ? Historiquement, il s’agit d’un terme qui a des accointances avec le fascisme de par la proximité qu’ont eu certains artistes italiens issus du mouvement artistique et pictural du futurisme avec la doctrine politique et intellectuelle de Benito Mussoloini. Mais même si la provocation peut être plaisante, ce n’est pas pour cette raison que j’ai choisi cette expression pour définir ce que devrait être la droite aujourd’hui, mais pour la dimension dynamique et résolument tournée vers l’avenir qui ressort de ce logisme.
Certes, nous sommes enracinés dans le passé, car pour savoir qui nous sommes et construire notre avenir, nous devons être fermement attachés à notre héritage et donc être résolument traditionalistes. Mais la Tradition n’est pas le passé, elle comporte en elle-même une notion de mouvement, car c’est un mot dérivé d’une action : traditio en latin, qui signifie « transmettre ». En effet, être enraciné n’est pas une fin en soi si cet enracinement n’est pas d’abord compris comme étant une force dynamique qui nous sert à avancer et à agir dans le présent en vue de l’avenir. Pour reprendre une métaphore très appréciée dans certains milieux, l’arbre ne pousse que s’il a des racines très profondes, mais les racines ne sont présentes que pour faire pousser, germer et rayonner la plante. Elles sont une force dynamique d’impulsion par excellence. La droite, et plus largement le camp national, crève de sa cristallisation envers le passé : au lieu de parler du Traité d’Utrecht sur la succession au trône de France, de Louis XVI et de son intervention dans la guerre d’indépendance des États-Unis, de Napoléon et de la vente de la Louisiane, de de Gaulle et les harkis, parlons de maintenant et de l’avenir de la France ! Attention : il ne s’agit pas d’oublier le passé — car comme le disait Simone Weil, on ne construit rien en oubliant le passé, puisqu'on ne reçoit que de ce qui nous a précédé et jamais de l’avenir qui n’existe pas encore — mais de s’en servir, non pas pour tergiverser d’un air pédant sur qui nous étions et sur quel grand peuple furent les Français (position réactionnaire), ou encore dans le but de juger la manière dont nous devrions demeurer (position conservatrice), mais de s’en inspirer pour savoir ce que nous devons être. C’est la finalité de l’usage du passé qui différencie l’attitude du futuriste de celle d’un conservateur ou d’un réactionnaire, ou même d’un gauchiste qui pense que le passé est plus nuisible qu’autre chose. Rester fidèle à l’impulsion fondatrice de notre Nation, à la force motrice de la Tradition : voilà le programme du futurisme.
L’Histoire de notre pays ne sera riche que de ce que nous en faisons maintenant et en ferons demain. Il faut se réinventer et parler aux Français du présent, et non à notre petit cercle militant que l’on considère souvent abusivement comme étant représentatif de ce qu’est la France, de par l’effet « chambre d’écho » dont parle les communicants.
Un futuriste est donc un pragmatique — beaucoup plus que le conservateur et à l’opposé de l’idéalisme réactionnaire. Il propose ses solutions en prenant en compte le long-terme, qu’il s’agisse de finalité, mais aussi de moyens.
En terme de finalité, il s’agit de réfléchir aux décisions que nous pouvons prendre hic et nunc pour garantir et servir le Bien Commun sur le temps long. Le futuriste analyse un problème en prenant en compte toutes ses composantes — y compris et surtout celles qui ne lui plaisent pas — et propose une solution adéquate en pensant à l’avenir de la France : dans cinquante ou cent ans, la France sera-t-elle grandie ou rétrécie de ces choix ? Cela suppose de sortir de la logique d’immédiateté court-termiste dans laquelle nous plonge la démocratie représentative moderne, car si mener une politique nataliste, par exemple, peut se faire dès à présent et que la France en sortira grandie, ses effets ne seront visibles que dans vingt ou trente ans — ce qui est malheureusement trop lent pour l’électeur moyen biberonné à la culture abrutissante et consumériste du « tout, tout de suite ».
Un futuriste peut aussi penser au temps long dans ses moyens pour résoudre un problème bien actuel. Pour continuer sur le sujet nataliste et démographique, prenons l’exemple de l’avortement. En schématisant à l’extrême, un réactionnaire voudrait la suppression immédiate de la loi Veil ; un conservateur prônera le statu quo en la matière en n’encourageant pas des mesures visant à assouplir l’accès à l’IVG mais en ne le supprimant pas non plus ; et le futuriste empêchera l’avortement par des mesures progressives, d'abord politiques puis juridiques. Il comprend que l’avortement s’insère dans un réseau de problèmes très vastes — de nature socio-économiques (pauvreté, isolement, déresponsabilisation de l’acte sexuel, spécialement chez les garçons et les hommes) et même aussi philosophiques ou paradigmatiques (sexualité détachée de l’affection et de la sphère du sacré, voire cartésianisme) — qu’il cherchera à résoudre par des mesures appropriées : allocation pour mères célibataires, centre d’accueil pour enfants nés sous X ; mais aussi par un combat plus métapolitique : promotion d’une conception holistique de l’homme comme être de communion avec les autres mais aussi avec lui-même — l’homme n’a pas de corps, il est son corps tout en même temps qu’il est son âme. Si demain, le droit à l’avortement était amené à être supprimé brutalement, une révolte monstrueuse s’en suivrait — ce qui serait pour ainsi dire « normal » puisque les femmes sont conditionnées dès le plus jeune âge à la bêtise du « droit » à l’avortement de par la répétition ad nauseam du mensonge du « mon corps m'appartient ». Dans un premier temps, il ne s'agira pas tant interdire légalement l’avortement — soit dit en passant, l’avortement, tout comme n’importe quelle autre forme d’homicide, a hélas toujours existé et existera toujours, quelle que soit la répression pénale encourue — que de montrer aux femmes qu’il existe des alternatives en cas de grossesse non désirée, et surtout, de les convaincre qu’il s’agit d’un acte profondément immoral. Évidemment, à terme, l'illégalité de l'avortement devra être restaurée. Là est le but. Mais il sera nécessaire, pour y parvenir efficacement, de mener une période de transition entre la situation actuelle et celle voulue. Ce que nous pouvons amorcer dès à présent, grâce au combat métapolitique comme politique, sans pour cela attendre de prendre l’Élysée ou d’avoir une majorité à l’Assemblée nationale.
La droite sera futuriste et traditionaliste ou mourra.
Bonjour.
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Merci.